Prix d’un ballon d’eau chaude de 200L

Vous cherchez un ballon d’eau chaude de 200L pour répondre aux besoins de votre foyer en eau chaude ? Voyons ensemble combien coûte un tel appareil. Nous vous expliquons en détails quels sont les paramètres qui influent sur son prix et nous vous offrons un devis gratuit avec un professionnel fiable. Bonne lecture !

pose chauffe eau

Prix d’un ballon d’eau chaude de 200 L et de sa pose

Le prix d’un chauffe-eau électrique de 200 litres est en moyenne de 420 €, avec des prix allant de 230 € à 650 €, selon les marques et la technologie employée.

En plus du coût d’achat, il est nécessaire de prévoir les frais d’installation, estimés à environ 400 € supplémentaires, soit 3 à 5 heures de travail.

Ce montant couvre l’ensemble des opérations : la dépose et la vidange de l’ancien ballon, la mise en place du nouveau chauffe-eau, ainsi que les raccordements hydrauliques et électriques.

Les tarifs mentionnés concernent un chauffe-eau électrique traditionnel. D’autres modèles existent, comme les ballons thermodynamiques ou solaires, qui impliquent des modalités d’installations spécifiques .

Un ballon adapté pour un foyer de 4 personnes

Un ballon de 200 litres convient en général à une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants).

Toutefois, la capacité idéale dépend de vos habitudes de consommation d’eau chaude : si vous prenez souvent des bains ou faites la vaisselle à la main, la consommation risque d’être supérieure.

C’est pourquoi nous avons créé un simulateur qui permet de déterminer le volume de chauffe-eau le plus adapté à votre usage : Accéder au simulateur

Choisir un ballon d’eau chaude : les critères essentiels

Le choix d’un ballon d’eau chaude ne dépend pas uniquement de sa capacité. En particulier, il est possible de baser le choix sur plusieurs critères : le type de résistance, le format, ou encore les options d’économie d’énergie proposées : 

La résistance : stéatite ou thermoplongée

Située dans la cuve, c’est elle qui chauffe l’eau. Certaines résistances sont protégées du contact direct avec l’eau, d’autres non.

  • La résistance stéatite : protégée par un fourreau, elle n’est pas en contact avec l’eau. Résistante au calcaire et facile d’entretien, elle prolonge la durée de vie du ballon. Elle est idéale dans les régions où l’eau est dure.
  • La résistance thermoplongée : directement en contact avec l’eau, elle est plus sensible à l’entartrage et convient mieux aux eaux peu calcaires. Son entretien impose souvent de vidanger le ballon.

Les modèles à résistance stéatite durent plus longtemps et nécessitent moins d’entretien, mais leur prix est plus élevé.

💡 Pour préserver les performances du ballon, il est recommandé de vérifier l’anode de magnésium tous les deux ou trois ans, ou d’opter pour une anode en titane, sans entretien.

Les options : confort et économies d’énergie

Les chauffe-eau récents intègrent des fonctions qui améliorent la précision et réduisent la consommation :

  • Le mode absence suspend la production d’eau chaude durant les vacances et relance le fonctionnement avant le retour.
  • Le système ACI hybride limite la corrosion et augmente la durabilité de la cuve.
  • Le thermostat électronique permet un réglage précis de la température (autour de 50–55 °C), évitant la surchauffe et les risques de brûlures.

Ces accessoires améliorent la sécurité, prolongent la durée de vie de l’appareil et permettent d’économiser jusqu’à 15 % d’énergie par une meilleure régulation.

Le format : vertical, horizontal ou extra-plat

Selon l’espace disponible, plusieurs configurations sont possibles :

  • Le chauffe-eau vertical mural : le plus courant, facile à installer sur un mur porteur.
  • Le chauffe-eau horizontal : idéal dans les espaces exigus (placard, grenier), il se fixe parallèlement au sol.
  • Le chauffe-eau sur socle : posé au sol, il s’utilise lorsque le mur ne peut pas supporter le poids du ballon plein.
  • Le chauffe-eau extra-plat : spécialement conçu pour les petits espaces, il offre un bon volume utile et une montée en température rapide.

Les modèles à gain d’énergie

Le chauffe-eau électrique classique reste le plus répandu mais aussi le plus énergivore. 

Un ballon de 200 L consomme en moyenne 1 700 kWh par an (soit environ 300 €).

Pour réduire cette dépense, plusieurs alternatives existent :

  • Le ballon thermodynamique : équipé d’une pompe à chaleur, il capte les calories de l’air pour chauffer l’eau. Avec un COP moyen de 2,5 à 3, il consomme jusqu’à trois fois moins d’électricité qu’un chauffe-eau classique, ce qui peut ramener la facture annuelle autour de 100 à 120 € avec une perspective de rentabilisation en quelques années
  • Le chauffe-eau solaire : il utilise l’énergie gratuite du soleil pour couvrir jusqu’à 70 % des besoins d’un foyer. Son installation demande un investissement plus important, mais il devient très rentable sur le long terme, surtout avec les aides existantes.

Les systèmes combinés : chaudière et ballon échangeur

Dans les habitations équipées d’un chauffage central, l’eau chaude peut être produite par la chaudière via un ballon échangeur.

  • Le ballon réchauffeur chauffe l’eau sanitaire uniquement lorsque la chaudière fonctionne.
  • Le ballon réchauffeur mixte intègre une résistance électrique d’appoint, utile lorsque la chaudière est arrêtée (en été notamment).
    Ce système offre un bon débit simultané sur plusieurs points d’eau et un confort constant, tout en optimisant le rendement global de l’installation.

Conseils pratiques pour optimiser votre installation

Quelques gestes simples permettent d’améliorer le rendement et la longévité de votre chauffe-eau :

  • Installer le ballon dans une pièce tempérée et isolée pour limiter les pertes de chaleur.
  • Calorifuger les canalisations d’eau chaude situées dans les zones non chauffées (cave, garage, vide sanitaire).
  • Poser une jaquette isolante sur les anciens ballons pour réduire les pertes de chaleur.
  • Entretenir régulièrement le ballon : détartrage, vérification de la soupape de sécurité, contrôle de l’anode.

💡 À noter : un mètre de tuyau d’eau chaude non isolé équivaut à la consommation d’une ampoule de 60 W allumée en permanence.

Installation d’un chauffe-eau: comment ça marche ?

L’installation d’un chauffe-eau électrique suit généralement trois grandes étapes.

pose chauffe eauTout d’abord, il faut choisir l’emplacement : le ballon doit être installé dans un local sec, bien ventilé et à l’abri du gel, de préférence à proximité des points d’eau chaude (salle de bain, cuisine). Le mur doit être capable de supporter le poids du ballon plein (jusqu’à 250 kg pour un 200 L). En cas de cloison légère, un trépied de support sera nécessaire.

Vient ensuite la fixation. À l’aide d’un gabarit fourni, on marque les points d’ancrage, puis on perce et fixe solidement l’appareil au mur ou au plafond selon le modèle (vertical ou horizontal).

Enfin, on procède aux raccordements :

  • Hydrauliques, en reliant l’entrée d’eau froide (bleue) et la sortie d’eau chaude (rouge) au réseau domestique, en installant un groupe de sécurité (obligatoire) et un siphon d’évacuation ;
  • Électriques, en branchant le chauffe-eau à un disjoncteur différentiel de 30 mA et à une prise de terre dédiée, conformément aux normes NF C 15-100.

Une fois ces étapes réalisées, on remplit la cuve, on vérifie l’étanchéité, puis on met sous tension pour lancer la première chauffe. L’installation doit toujours être effectuée par un professionnel qualifié, garantissant la conformité aux normes de sécurité et la validité de la garantie constructeur.

Trouver un installateur sanitaire pour poser un chauffe eau

L’idéal pour vous garantir une installation sereine, est d’engager un spécialiste.

  • Une pose en accord avec les normes en vigueur.
  • Des conseils quant au choix du modèle, de la contenance, de l’emplacement du ballon d’eau chaude etc.
  • Une garantie en cas de dysfonctionnement.

Demandez votre devis dés maintenant sur notre site, c’est gratuit et sans engagement ! Vous pourrez ainsi vous faire une idée du budget nécessaire à la réalisation de votre projet.

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