Le prix d’isolation de combles de 100 m² va être fonction d’un certain nombre d’éléments dont il faudra tenir compte. Découvrez, dans les lignes qui suivent, tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans ce type de projet. Des pros vous orientent !

Les prix d’isolation de combles de 100 m² : selon le type de combles
En moyenne, le prix d’isolation des combles se situe entre 40 et 100 €/m², soit environ 4.000 à 10.000 € pour 100 m².
Cela étant, le coût varie en fonction de la méthode choisie et du type de combles (aménagés, perdus) ; c’est pourquoi nous vous proposons un tableau qui regroupe les principaux modes d’isolation.
Types de combles et techniques | Prix au m² | Prix pour 100 m² |
Combles perdus – pose au sol (soufflage ou épandage) | 30 à 70€ | 4 000 à 7 000€ |
Combles aménageables – isolation par l’intérieur | 60 à 100€ | 7 000 à 12 000€ |
Combles aménageables – isolation par l’extérieur | 200 à 300€ | 11 000 à 40 000€ |
Toit plat – isolation spécifique | 140 à 250€ | 14 000 à 21 000€ |
💡 Bon à savoir : Certaines enseignes affichent des prix déjà réduits en tenant compte des aides de l’État. Ainsi, nous avons pu observer des offres d’isolation de combles perdus par soufflage comprises entre 10 et 15€/m², soit un coût total d’environ 1 000 à 1 500€ pour 100 m².
Nous avons demandé à un artisan d’estimer le coût d’isolation de combles par insufflation de ouate de cellulose dans un plancher bois. Le devis indique un prix de 38,15€/m², soit environ 3 815€ HT pour une surface de 100 m². Ce montant inclut :
💶 L’économie d’énergie réalisée grâce à l’isolation des combles
L’isolation de 100 m² de combles peut générer une économie annuelle significative sur la facture de chauffage.
En moyenne, les combles représentent jusqu’à 30 % des pertes de chaleur d’une maison mal isolée.
Pour une maison chauffée à l’électricité consommant environ 15 000 kWh/an (soit une facture de l’ordre de 3 000 € par an avec un prix moyen de 0,20 €/kWh), isoler les combles peut permettre de réduire la consommation de 20 à 30 %, soit 600 à 900 € d’économies par an.
👉 En d’autres termes, un investissement compris entre 4 000 et 7 000 € pour isoler des combles perdus peut être amorti en 5 à 8 ans seulement, selon la performance de l’isolant choisi et le prix de l’énergie.
Les prix d’isolation de combles de 100 m² : selon les matériaux
Pour isoler des combles, plusieurs matériaux peuvent être envisagés, chacun avec ses propres caractéristiques et niveaux de prix.
Un point important est de s’assurer que l’isolant choisi bénéficie d’une certification technique (ACERMI, NF ou CSTBat), afin de garantir que ses performances correspondent bien à l’usage prévu.
La laine minérale est l’isolant le plus répandu. Elle propose une isolation efficace avec un coût maitrisé.
Pour une isolation de combles perdus par soufflage ou épandage, il faut compter 30 à 50€/m², soit 3 000 à 5 000€ pour 100 m².
Les fibres de bois sont un isolant d’origine naturelle, issue de l’industrie du bois.
Leur coût est compris entre 25 et 45€/m², soit 2 500 à 4 500€ pour 100 m².
Fabriquée en grande partie à partir de papier recyclé, la ouate de cellulose assure de bonnes performances thermiques.
Elle est proposée entre 30 et 85€/m², soit 3 000 à 8 500€ pour 100 m².
La laine de chanvre est un isolant biosourcé reconnu pour ses qualités d’isolation, mais son prix reste plus élevé que la moyenne.
Comptez 55 à 95€/m², soit 5 500 à 9 500€ pour 100 m².
La mousse polyuréthane est adaptée à certains travaux spécifiques, notamment les toitures plates ou zones difficiles d’accès.
Son prix se situe entre 90 et 140€/m², soit 9 000 à 14 000€ pour 100 m².
Les différentes solutions d’isolation
Tout d’abord, il est à noter que des combles perdus ou aménageables ne seront pas isolés de la même manière en raison de leur destination, et également de leurs possibilités d’accès.
Les combles aménageables sont destinés à recevoir de nouvelles pièces et permettent donc d’agrandir la surface habitable. Leur isolation doit être efficace tout en préservant le volume intérieur disponible. Deux approches sont possibles : 💡 Bon à savoir : un pare-vapeur est essentiel pour éviter que la vapeur d’eau ne migre vers l’extérieur et ne se condense dans les parois. Placé côté chauffé, il doit être continu et soigneusement raccordé autour des gaines, boîtiers, menuiseries et trappes. Ce dispositif limite aussi les infiltrations d’air qui réduisent le confort et les performances de l’isolation. Attention : il ne faut jamais isoler une paroi présentant déjà des traces d’humidité sans avoir réalisé au préalable un diagnostic. Dans le cas des combles perdus, l’espace n’a pas vocation à être habité. L’isolation se concentre donc sur le plancher du comble. Isolation d’un comble perdu Dès lors, là encore, différentes solutions sont possibles : Dans tous les cas, il est recommandé de poser un pare-vapeur avant l’isolant, afin de limiter les transferts d’humidité et de garantir la durabilité de la performance thermique. 💡 Bon à savoir : Pour qu’une isolation soit réellement efficace, il ne suffit pas d’ajouter une épaisseur d’isolant. Il faut aussi éviter les fuites d’air et contrôler la circulation de la vapeur d’eau à travers les parois. Sans cela, l’humidité peut se condenser dans l’isolant et dégrader ses performances, voire provoquer des moisissures. La règle générale est donc simple : une isolation doit être continue, protégée côté intérieur par un système limitant le passage de vapeur, et associée à une ventilation adaptée pour évacuer l’humidité.
#1 Pour les combles aménageables
#2 Pour les combles perdus
Epaisseur d’isolant et résistance thermique
Il est important de garder à l’esprit que l’épaisseur d’isolant doit être adaptée au matériau choisi, car c’est ce critère qui permet d’atteindre la performance recherchée.
Pour l’isolation des combles, les références sont les suivantes :
Situation | Résistance thermique (R) pour combles |
Rénovation (RT existant) | R ≥ 7 m²·K/W |
Construction neuve (RT2012 → RE2020) | R ≈ 8 m²·K/W |
Objectifs RE2020 (niveau plus performant) | R ≈ 10 m²·K/W |
À titre d’exemple :
-
une épaisseur d’environ 25 cm de laine minérale posée en vrac permet d’atteindre R ≈ 5 m²·K/W, ce qui reste insuffisant au regard des exigences actuelles ;
Rouleau de laine de verre
- pour atteindre R ≈ 7, il faut prévoir environ 30 cm d’isolant ;
- pour viser R ≈ 10, il faut plutôt tabler sur 45 à 50 cm.
La valeur exacte dépend bien sûr du produit utilisé.
Elle est toujours indiquée par le fabricant (sur l’étiquette ou la fiche technique) et permet de vérifier la résistance obtenue en fonction de l’épaisseur mise en œuvre.
Enfin, notez que certains isolants plus performants (λ plus faible) permettent d’obtenir le même R avec une moindre épaisseur, ce qui est particulièrement intéressant dans le cas des combles aménageables où chaque centimètre compte.
Aides et subventions
Différents dispositifs permettent de réduire le coût d’une isolation de combles, à condition de faire appel à un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) :
- Prime énergie (CEE) : ouverte à tous les ménages pour un logement de plus de 2 ans. Elle s’applique à l’isolation des combles perdus, rampants de toiture ou plafonds de combles. Montant typique : ≈ 5 à 10 €/m², selon la zone climatique et les revenus.
- MaPrimeRénov’ : accessible aux propriétaires occupants ou bailleurs. Elle couvre l’isolation des toitures et combles (rampants, plafonds). Montant : jusqu’à 25 €/m² pour les ménages très modestes, autour de 15 à 20 €/m² pour les autres catégories.
- Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) : prêt sans intérêt pour financer les travaux de rénovation énergétique, dont l’isolation des combles, dans le cadre d’un bouquet de travaux.
- TVA réduite à 5,5 % : applicable directement sur la facture des travaux d’isolation thermique.
- Aides locales : certaines régions, départements ou intercommunalités proposent des compléments (subventions ou primes locales).
💡 Ces aides peuvent être cumulées (CEE + MaPrimeRénov’ + TVA réduite, par exemple), ce qui permet de réduire sensiblement le reste à charge.
FAQ
L’isolation des combles consiste à ajouter des matériaux isolants sous la toiture afin de réduire les pertes de chaleur et d’améliorer l’efficacité énergétique du logement.
Les combles sont une zone majeure de déperdition thermique. Leur isolation permet de réduire les factures d’énergie, d’améliorer le confort et de limiter l’impact environnemental.
Parmi les plus courants : laine de verre, laine de roche, ouate de cellulose, fibres de bois, laine de chanvre ou mousse polyuréthane. Le choix dépend du budget, des performances recherchées et des préférences environnementales.
Le prix dépend de la surface, du matériau choisi, de la technique employée (soufflage, panneaux, rouleaux) et de la main-d’œuvre. À titre indicatif, comptez entre 30 et 100 €/m², selon qu’il s’agit de combles perdus ou aménageables.
Oui, certains procédés comme la pose de rouleaux sont accessibles aux bricoleurs avertis. En revanche, des techniques comme le soufflage nécessitent du matériel spécialisé et une bonne préparation (pare-vapeur, passages de gaines). Dans le doute, mieux vaut confier le chantier à un professionnel.
Elle dépend du matériau choisi, mais une isolation bien posée reste efficace plusieurs décennies.
Oui. En plus de limiter les pertes de chaleur, certains isolants apportent un confort acoustique en réduisant les bruits extérieurs.
Oui. Les combles perdus sont souvent isolés par soufflage ou épandage en vrac, tandis que les combles aménageables nécessitent une isolation plus rigide (panneaux, rouleaux) pour conserver un espace habitable.
Souvent oui : il protège la paroi et renforce l’étanchéité à l’air. Dans certains cas, un frein-vapeur hygrovariable peut être préféré pour s’adapter aux variations d’humidité.
Elle est plus performante car elle limite les ponts thermiques et préserve l’espace intérieur. En revanche, elle demande des travaux lourds (dépose de toiture) et un budget plus important.
Non. Cela crée un risque de condensation. L’isolation se fait toujours par l’extérieur, généralement lors d’une réfection d’étanchéité.
Avant de démarrer vos travaux, assurez-vous d’abord qu’il n’existe pas de traces d’humidité. Définissez ensuite l’usage des combles (perdus ou aménageables) afin de choisir la technique la plus adaptée : isolation par l’intérieur, par l’extérieur, en rouleaux ou par soufflage. Prévoyez la mise en place d’un pare-vapeur continu avec des raccords soignés, sécurisez les installations électriques et l’éclairage, et veillez enfin à maintenir une bonne ventilation de la toiture.