Grace à sa facilité d’installation, le faux plafond en placo occupe aujourd’hui une place de choix dans la construction moderne. Découvrez dans notre article le prix du faux plafond en placo, ses avantages, ses méthodes de pose et bien plus encore…
Prix d’un faux plafond en placo et de sa pose
Un mètre carré de faux plafond en placo coûte entre 6 et 50 euros. Tout dépend en fait du type de plafond souhaité, des matériaux utilisés et de votre choix de convoquer, ou non, un professionnel, pour réaliser son installation.
Voici de quoi vous éclairer sur le prix de votre nouveau faux plafond si vous vous en chargez seul :
Type de plafond |
Matériel nécessaire |
Prix |
Tous types de faux plafond en placo |
Placo BA13 standard (couleur blanche) |
2€ par m² |
Placo BA13 hydrofuge (couleur verte) |
3-4€ par m² |
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Placo BA13 ignifuge (couleur rose) |
4-5€ par m² |
|
Isolant |
7-10€ par m² |
|
Faux plafond suspendu |
Suspentes |
0.10-0.50€ l’unité |
Fourrures |
0.50€ par mètre linéaire |
|
Faux plafond autoportant |
Montants |
0.50€ par mètre linéaire |
Rails |
0.50€ par mètre linéaire |
Si vous faites appel à un spécialiste, il faut vous attendre à des frais supplémentaires : entre 25 et 35€ par m² si vous optez pour un modèle autoportant ; et jusqu’à 50€ par m² pour un faux plafond suspendu.
Pour obtenir chiffrage précis, le plus judicieux est de demander des devis auprès des entreprises de votre région, ce que vous pouvez faire gratuitement dés maintenant :
Pourquoi opter pour un faux plafond en placo ?
Le faux plafond est un élément de construction qui vient se positionner sur un plafond existant.
Le faux plafond en placo, ressemble en tout point à un plafond classique.
On l’utilise pour :
- Doubler un plafond « abîmé » ;
- Faire passer des câbles et/ou des gaines d’aération ;
- Améliorer l’isolation thermique et acoustique ;
- Installer des spots pour un éclairage design ;
- Diminuer une hauteur sous plafond trop importante pour rendre la pièce plus intimiste et faire des économies d’énergie (il faut toutefois garder au moins 2,30 m pour que la pièce garde un volume confortable).
Et pourquoi choisir le placo plutôt qu’une autre solution ?
Tout simplement, parce qu’il est économique, rapide et simple à installer.
Toutefois, comme tout plafond de doublage, il réduit la hauteur de plafond ce qui peut être ennuyeux si celle-ci est déjà faible. De plus, il ne résiste pas toujours à l’humidité, ni aux chocs (à moins de choisir un placo adapté).
Si vous n’êtes pas convaincu par le faux plafond en placo, vous trouverez des alternatives à la fin de cet article. Pour le moment, voyons comment se déroule la conception d’un modèle en placo.
Comment faire un faux plafond en placo ?
La pose d’un faux plafond en placo est rapide et relativement facile.
Toutefois, il existe deux méthodologies de pose : le faux plafond autoportant et le faux plafond suspendu.
Le faux plafond autoportant
Des deux méthodes de pose, c’est la plus rapide à mettre en œuvre, car le faux plafond autoportant ne repose sur aucune structure de soutien, et doit sa stabilité à un simple et ingénieux système de supports sur les bords de la pièce.
Pour la pose de ce type de faux plafond il suffit de procéder comme il suit :
- Prise des mesures : prenez vos mesures soigneusement et plusieurs fois si nécessaire pour vous assurer d’effectuer les bonnes découpes.
- Installation des rails : fixez vos rails en vis-à-vis sur les côtés les plus longs de la pièce.
- Installation des montants : vissez perpendiculairement vos montants sur les rails. Les montants doivent être en vis-à-vis les uns par rapport aux autres.
- Pose du placo : posez votre première plaque de placo, vérifiez sa bonne stabilité, et faites de même pour le reste des plaques.
Le faux plafond suspendu
Le faux plafond suspendu est quant à lui légèrement plus compliqué à poser car il repose sur des suspentes de soutien couplée à une ossature préalablement fixée sur le plafond, mais il reste quand même rapide et assez simple à mettre en place.
La pose se déroule sur 4 grandes étapes :
- Fixation des suspentes : vissez les premières suspentes sur votre ossature à 10 cm du mur du fond, et procédez à la fixation du reste des suspentes en les espaçant de 60 cm.
- Pose des fourrures : découpez vos fourrures pour les ajuster à la longueur des lignes de suspentes, puis clipsez-les sur ces dernières de manière perpendiculaire.
- Isolation : découpez votre isolant à la bonne largeur et fourrez-le dans l’espace compris entre les solives de l’ossature et les fourrures.
- Pose du placo : fixez vos plaques en les vissant sur les solives et sur les fourrures. Commencez par un latéral, et continuez jusqu’à tapisser tout le plafond.
Remarque : en général, il faudra réaliser plusieurs découpes au niveau des plaques de placo, pour les ajuster aux dimensions du plafond.
La pose d’un faux plafond, qu’il soit suspendu ou autoportant est à la portée d’un bon bricoleur avec l’outillage et l’équipement de sécurité adéquats.
Si vous avez le moindre doute, demandez conseil à un spécialiste.
Faux plafond : les alternatives au placo
Si vous souhaitez recouvrir votre plafond actuel pour une question d’esthétique ou pour améliorer votre isolation, plusieurs solutions s’offrent à vous. Si la création d’un faux plafond en placo est l’option la moins chère, il existe plusieurs alternatives qui pourraient davantage vous séduire.
Dans la catégorie des faux plafonds suspendus, vous avez le choix entre trois autres matériaux :
- Le Fermacell : il s’agit de plaques composées de plâtre et de cellulose recouverts d’une solution aqueuse à base d’amidon. Résistant à l’eau et au feu, le Fermacell est une alternative du Placo très appréciée car plus écologique et plus solide (il ne craint pas les chocs).
- Le lambris : c’est l’option la plus élégante, surtout si vous optez pour un lambris en bois. Le lambris PVC est moins décoratif mais plus facile d’entretien.
- Les dalles de plafond : en fibres minérales, elles offrent une excellente isolation phonique. Il existe d’autres modèles, en polystyrène expansé par exemple. Ces dernières sont moins coûteuses, plus faciles à manipuler mais aussi moins isolantes et absolument pas résistantes à la chaleur.
Il est également possible de faire un faux plafond tendu. On utilise alors, soit une toile PVC (pose à chaud), soit une toile polyester (pose moins contraignante car réalisable à froid).
Côté prix, on constate que le faux plafond en placo reste l’option la plus avantageuse :
Types de faux plafonds |
Prix au m² (hors pose) |
Fermacell |
7-15€ |
Lambris |
|
Dalles de plafond en fibres minérales |
15-20€ |
Dalles de plafond en polystyrène expansé |
7-12€ |
Toile PVC |
30-60€ |
Toile Polyester |
40-70€ |
Quel que soit votre choix, nous vous conseillons de demander des devis à au moins trois entreprises différentes. Vous pourrez ainsi comparer les offres et opter pour la plus alléchante.