Lors d’un achat coup de cœur avec la possibilité d’ajouter une suite parentale ou pour répondre à l’arrivée d’un nouvel enfant, les projets d’agrandissement sont variés, et ils demandent tous un certain budget. Découvrez, ici, quel est le prix d’une extension en bois de 30 m².
Le prix d’une extension en bois de 30 m²
L’extension en bois séduit de plus en plus, notamment en raison de sa simplicité et de sa rapidité de mise en œuvre. D’autant que, dans la majeure partie des cas, le bois est capable de s’harmoniser avec son environnement direct, que ce soit de la pierre, de l’enduit ou autre.
Pour calculer le prix d’une extension en bois de 30 m², il convient de prendre un certain nombre de critères en compte dont, notamment, le type de pièce que cet agrandissement a vocation à accueillir. Dans un premier temps, voici donc quelques idées de tarifs auxquels vous pourriez avoir à faire face sachant que, en moyenne, la fourchette oscille entre 1 000 et 2 900 € par m² :
Définition du projet d’extension | Prix en fournitures et pose | ||
par m² | pour 30 m² | ||
extension brute (sans finitions) | sans pièce d’eau | 1 000 à 1 900 € | 30 000 à 57 000 € |
avec pièce d’eau | 1 100 à 2 200 € | 33 000 à 66 000 € | |
extension clé en main (avec finitions) | sans pièce d’eau | 1 200 à 2 500 € | 36 000 à 75 000 € |
avec une salle de bains | 1 300 à 2 900 € | 39 000 à 87 000 € |
Parmi les différents éléments pouvant impacter le coût cette extension, il est possible de noter le type d’extension attendu (comme vu dans le tableau ci-dessus), mais aussi le choix de l’essence de bois, le choix de toiture ou encore la configuration des lieux, les choix d’aménagements (raccordement à l’eau, aux évacuations et à l’électricité, les ouvertures…) et de finitions.
Le prix du bardage
Afin de venir habiller l’ossature bois de la construction, il est possible d’opter pour différents types de bardages.
Types de bardage | Prix pour 30 m² |
Le bois | 900 à 1 500 € |
Le PVC | 600 à 2 400 € |
Le composite | 1 500 à 4 500 € |
Le métal | à partir de 3 000 € |
Le prix des phases de construction d’une extension en bois
Pour assurer la création d’une extension en bois, il est nécessaire d’en passer par différentes phases. Bien entendu, chacun fait appel à des professionnels adaptés et génère un coût.
Postes de dépense |
Prix en fournitures et pose pour 30 m² |
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Terrassement Création des fondations Création d’une dalle de 30 m² |
3 600 € |
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Mise en œuvre de l’extension de 30 m² (cela comprend la couverture et le bardage) |
dès 30 000 € |
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Raccordements |
électricité avec radiateurs |
5 000 € |
eau froide ou chaude |
40 à 10 € le ml |
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réseau d’évacuation des eaux usées |
75 à 300 € le ml |
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Ouverture de mur porteur vers l’extension |
1 500 à 3 000 € |
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Finitions sols et murs |
dès 50 € par m² |
Le prix de l’extension en bois selon son type
Le choix du type d’extension aura bien sûr une influence sur le budget global. Voici les options existantes en la matière :
Types d’extension |
Présentation |
Prix pour 30 m² |
L’extension en kit |
Lorsqu’il s’agit d’extension en kit, il est généralement question de petites surfaces, ce qui est le cas des surfaces de 30 m². Les versions en kit sont pensées selon des modèles standards fabriqués en usine. Cela permet de bénéficier de tarifs bien plus abordables que la version sur-mesure. Les extensions en kit sont, le plus souvent, montées en auto-construction. |
environ 30 000 € |
L’extension sur-mesure |
Pour ceux qui ont un budget un peu plus élevé ou de réelles exigences en matière de conception de leur extension, la version sur-mesure est la meilleure réponse possible. Plus onéreuse, elle permet une personnalisation sans limite et s’adapte à la moindre contrainte (que ce soit le terrain ou le bâti existant). |
dès 51 000 € |
La véranda |
Enfin, la véranda en bois est une belle alternative à l’extension et peut accueillir aussi bien un salon qu’une cuisine. En outre, une telle pièce permettra un apport de lumière naturelle incomparable. |
dès 39 000 € |
Le prix de l’extension en bois selon sa configuration
La configuration de l’extension en bois peut être de deux sortes, à savoir latérale ou en surélévation.
Types de configuration |
Présentation |
Prix pour 30 m² |
Latérale |
Une extension de ce type se construit sur le même niveau que l’existant, à savoir en rez-de-chaussée. L’objectif est ainsi de venir dans le prolongement latéral de la maison en augmentant l’emprise au sol. Cette version est la plus couramment utilisée et la plus facile à installer. |
dès 30 000 € |
En surélévation |
Dans le cas d’une surélévation, il est question de créer un nouvel étage. Cela se fait en rehaussant, voire en agrandissant la surface de toit. Cette version demande bien plus de technicité pour sa mise en œuvre et donc un budget bien plus important. |
dès 60 000 € |
Les points forts et les points faibles d’une extension en bois
Une extension en bois présente un grand nombre de points forts, bien plus que de points faibles. C’est ce qui fait que cette solution est de plus en plus retenue pour créer des agrandissements de maison.
Les points forts |
Les points faibles |
Une construction écologique et économique : Pour cela, il faut tout de même que le bois utilisé soit prélevé dans des forêts à “gestion durable” à proximité du lieu de construction. Il faut également que ce bois soit de bonne qualité. Une bonne isolation : Le bois offre de belles qualités d’isolation en raison de ses caractéristiques naturelles. Une bonne résistance : Que ce soit pour résister aux conditions climatiques ou aux éventuels mouvements de terrain, le choix d’une bonne essence de bois est important. Une construction modulaire : Le bois est un matériau malléable capable de s’adapter à toutes les envies d’architecture. Un atout charme : Moderne et design, la construction en bois n’a rien à envier aux autres méthodes de construction. Une installation rapide et propre : Le principe de l’extension permet une mise en œuvre rapide tout en proposant un chantier assez peu salissant. Un coût de travaux abordable : L’extension en bois est clairement moins chère qu’une construction plus traditionnelle. |
L’entretien du bois : C’est un fait, le bois requiert un minimum d’entretien afin de le protéger de l’humidité, mais aussi des insectes et des champignons. Par ailleurs, selon le rendu esthétique attendu, il peut être nécessaire de refaire régulièrement les lasures ou les peintures. Le cas échéant, le bois prendra un effet de patine au fur et à mesure qu’il vieillira. |
Comment faire le bon choix d’essence de bois pour une extension ?
Une extension en bois requiert, en toute logique, d’utiliser une belle quantité de bois. Le choix de l’essence a donc un impact direct sur le budget global.
Essences de bois |
Destinations |
L’épicéa |
C’est le bois le plus courant en construction. Avec son très faible poids et son prix très abordable, cette essence présente une belle durabilité. Par contre, ce bois est sensible à l’eau et doit donc être parfaitement traité. |
Le pin douglas |
Naturellement résistant à l’humidité, ce type de bois est par contre plus onéreux que l’épicéa. |
Le mélèze |
Résistante au froid, cette essence est recommandée pour les constructions implantées dans le nord. |
Le chêne |
Il s’agit de l’essence de bois française la plus résistante et durable. Par contre, ce bois est à la fois lourd et assez onéreux. |
Le teck |
Cette essence de bois exotique est utilisée plus ponctuellement dans le cadre de construction en bois, notamment en raison de son prix très élevé. Par contre, le teck offre une très bonne durabilité et une belle esthétique. Côté entretien, il n’y a presque rien à faire. |
Lors du choix de l’essence de bois, il sera en outre possible de s’arrêter sur son classement de durabilité. Deux labels se distinguent pour cela, à savoir le FSC et le PEFC. Dans les deux cas, il s’agit de labels donnés aux bois issus de la gestion forestière durable. Concernant le FSC, il ajoute la notion internationale en englobant les bois exotiques.
Les démarches administratives
Tout projet de construction d’extension est assorti de son lot de démarches administratives. En effet, afin de valider le projet, il convient de s’attarder sur divers éléments.
Tout d’abord, il est indispensable de consulter, s’il existe, le PLU de la commune. Ce dernier peut contraindre à l’utilisation d’un matériau plutôt qu’un autre ou imposer certaines teintes.
Ensuite, il faudra parfois déposer un permis de construire (zone hors PLU), voire obtenir les services d’un architecte si l’extension porte la surface habitable totale après travaux à plus de 150 m².
Enfin, selon la zone d’implantation du bien, il se peut qu’il faille aussi obéir à un règlement de lotissement ou se rapprocher des Bâtiments de France (proximité d’un monument classé ou zone protégée).
FAQ
Quel type d’isolation est préférable dans une extension en bois ?
Le plus souvent, c’est une isolation par l’intérieur qui est mise en place pour les extensions en bois. Cela revient alors à mettre en œuvre, directement dans l’ossature, entre 20 à 25 cm d’isolant, contre 8 à 16 cm dans une maison classique. En termes de matériau, il est possible de se tourner vers les laines de roche ou de verre, le chanvre, la fibre de bois, le lin ou encore la ouate de cellulose. Cette isolation par l’intérieur peut être aussi renforcée par une isolation extérieure afin de supprimer les ponts thermiques et atteindre un niveau de performance maison passive ou BBC.
Quelles sont les fondations à prévoir pour pouvoir installer ensuite une extension de maison en bois ?
Le schéma le plus courant est d’opter pour une dalle filante en béton armé. L’objectif est de pouvoir, ensuite, y fixer la structure. Pour ce faire, il sera possible soit de construire sur une dalle existante (comme une ancienne terrasse) ou de la créer de toute pièce pour répondre à votre projet de construction.
Quel type de pare-pluie faut-il utiliser pour protéger une ossature en bois ?
Si l’on s’attarde sur les normes de construction des structures en ossature bois, il faut simplement avoir en tête que le DTU 41.2 précise, dans sa section “revêtements extérieurs en bois”, que l’écran pare-pluie doit être “inférieur ou égal à 0.18 m, en polypropylène ou en polyacrylique”.