Combien cela vous coûterait-il d’installer du carrelage chez vous ? Pour vous aider à le découvrir, nous avons relevé 8 critères qui influent directement sur le prix de votre futur carrelage et ajouté quelques conseils qui vous seront précieux. Bonne lecture 😉
A la fois esthétique, solide et facile d’entretien, le carrelage est la star des pièces quotidiennement soumises à l’humidité comme la cuisine ou encore la salle de bains.
Vous pouvez également le retrouver dans les pièces de vie ou les chambres, mais il s’avère froid au toucher ce qui le rend peu confortable en hiver. Ce désagrément peut toutefois disparaître avec un système de chauffage au sol.
Vous avez décidé de carreler de sol de votre domicile, mais vous ne savez pas quel budget prévoir ? Vous êtes au bon endroit, car nous avons listé pour vous les 8 facteurs qui modifient le prix d’un sol en carrelage.
Et, pour compléter ce texte, nous y incluons des conseils provenant de nos professionnels et répondons à vos principales questions.
Prix du carrelage : votre simulation
Prix du carrelage en fonction du matériau choisi
Grès, terre cuite, faïence…, vous ne savez que choisir ? Référez-vous à notre tableau : vous y trouverez les avantages et inconvénients de chaque matériau ainsi que son prix.
MATÉRIAU | AVANTAGES | INCONVÉNIENTS | PRIX EN FOURNITURE (€/m²) |
Grès | Robuste, facile à entretenir et à poser.
Il est très tendance, en grès cérame Il peut imiter un plancher bois, le béton… |
Peut être glissant (attention aux chutes !), disponible en une gamme limitée de coloris. | 20 à 100 € |
Terre cuite | Résiste à l’usure, aux piétinements et aux chocs. Vieillit bien.
Proposé en diverses teintes : rouge, beige… |
Pose relativement complexe (humidification du support), difficile à nettoyer en cas de taches.
Nécessite un traitement hydrofuge |
25 à 110 € |
Marbre | Son esthétique : avec un carrelage en marbre votre domicile prend des airs de palace !
Matière très dure. |
Très onéreux, il réclame de plus un entretien régulier et résiste mal aux chocs et aux taches.
Risque d’éclats. |
50 à 200 € |
Granit | Extrêmement robuste, le granit a une durée de vie presque infinie. Il présente également l’avantage d’être antidérapant.
Aspect très naturel. |
Il coûte cher et son poids élevé rend la pose assez pénible. | 50 à 150 € |
Faïence | Rendu inimitable : le carrelage en faïence est très personnalisable et donne du style à votre intérieur.
Supporte l’humidité. Facile à entretenir. |
Ce matériau est fragile, sa pose est donc particulièrement délicate.
Posée essentiellement en mode mural. |
20 à 150 € |
Comme vous pouvez le constater, vous avez l’embarras du choix pour votre futur carrelage ! Nous ne vous avons donné que les matériaux les plus utilisés, mais vous pouvez également vous tourner vers l’ardoise, la pierre calcaire ou encore les tomettes.
Toutefois, voici quelques gammes de prix, en fourniture également, pour ces autres versions de carrelages qui vous permettront d’envisager toutes les solutions qui s’offrent à vous :
- ardoise : de 50 à 90 € le m² – Utilisée pour sa couleur et sa très bonne durée de vie.
- tomette : de 50 à 100 € le m² – Utilisée pour l’originalité de ses formes et parfaite pour un chauffage au sol.
- travertin : de 40 à 80 € le m² – Le pendant du marbre, en moins onéreux, offre un style très personnel.
- pierre naturelle : de 50 à 200 € le m² – Reprend de nombreuses solutions et convient à tous les styles, selon l’option choisie.
- calcaire : de 30 à 80 € le m² – Placé en extérieur, sa fragilité l’a plutôt relégué vers des intérieurs, compte tenu de sa porosité.
- mosaïque : de 30 à 180 € le m² – Utilisée parfois en sol ou en mur, elle permet de véritables décors lorsque le style le permet.
- pâte de verre : de 10 à 50 € le m² – Utilisée dans les pièces d’eau et les piscines, le plus souvent, à la place de la mosaïque.
Budget pour la fixation du carrelage
Pour votre carrelage, vous avez le choix entre 2 sortes de pose : collée ou scellée, et 4 rendus (classique, oblique, droit ou en chevrons). Vos choix déterminent la durée de la pose, sa complexité et donc son coût.
Pose collée ou scellée ?
- La pose collée est la plus répandue et la plus simple à réaliser. Il suffit de fixer les carreaux au sol grâce à un mortier colle qui est réparti au sol avec l’aide d’un peigne afin de griffer cette colle.
Dans certains cas, et notamment pour des carreaux à partir d’une dimension de 30 x 30, le principe de pose se fera par double encollage, c’est-à-dire en ajoutant un peu de colle sur la surface arrière du carreau, afin qu’un effet ventouse se produise immédiatement et qu’il y ait une meilleure tenue du carreau.
Il faut aussi veiller à ce que, lors du réglage par pression du carreau, la colle ne viennent pas déborder sur les joints entre les carreaux, afin de les laisser libres pour réaliser ces joints par la suite, avec un produit spécial.
De plus, toute la difficulté consiste à conserver parfaitement ses lignes, tout en assurant un niveau parfait (pour un extérieur, une légère pente, de l’ordre de 1 %, est créée, pour le bon écoulement de l’eau, en cas de pluie, en direction du jardin). - La pose scellée consiste à appliquer une couche de mortier et à y poser directement les carreaux, alors que le mortier est toujours frais.
Cette méthode était très utilisée par le passé, mais elle n’est plus préconisée par la DTU.
Pour mémoire, il existe une autre solution de pose, la pose clipsée. Elle est plutôt utilisée pour ceux qui ne savent pas réellement poser des carreaux, ou dans des cas où le carrelage risque de bouger.
Les prix de pose comprennent tous les produits qui viennent s’englober avec le carrelage, que ce soit le ciment colle, la colle à joint ou les clips, selon le mode de pose.
Le tableau suivant récapitule les deux principales poses selon les modèles de carrelage les plus courants pour un prix de pose sans la fourniture :
Carrelage | Pose collée | Pose scellée |
Grès | 30 à 50 € le m² | 50 à 70 € le m² |
Terre cuite | 50 à 70 € le m² | 60 à 80 € le m² |
Pierre naturelle | 40 à 60 € le m² | 60 à 80 € le m² |
Mosaïque | 40 à 60 € le m² | 60 à 80 € le m² |
Le prix selon la disposition des carreaux
Votre carrelage peut être disposé de plusieurs façons, selon le rendu que vous souhaitez donner à votre sol.
La pose classique est moins coûteuse, car plus facile à réaliser. En revanche, si vous aimez l’originalité, la pose en chevrons par exemple, est faite pour vous ! Elle demande toutefois un certain savoir-faire et, donc, un temps de réalisation plus long.
Voici donc un tableau qui révèle les différents modes de pose et les prix de pose qui en découlent, hors fournitures :
Principe de pose | Tarif au m² |
Droite | 40 € le m² |
Décalée | 45 € le m² |
En diagonale | 50 € le m² |
Avec cabochons | 55 € le m² |
Ces prix ne sont, bien sûr, qu’informatifs et sont à rapprocher des précédents pour mieux en comprendre les différentes incidences.
Tout en rappelant qu’il existe d’autres solutions de pose, moins utilisées, comme la pose en chevrons, pour des carreaux en longueur, la pose en damier, pour du carrelage de deux couleurs, ou encore la pose en tapis, soit une partie centrale dans l’autre sens que tout le pourtour.
Si vous ne vous sentez pas capable de réaliser seul votre carrelage, vous devrez prendre en compte le tarif du carreleur.
Prix associé à la préparation du support
Avant la mise en place d’un carrelage , le support doit être plan, sain, avec une absence de défauts majeurs. Sans quoi le carrelage pourrait être compromis.
Des sourcoûts peuvent être engendrés au retrait d’un ancien revêtement, ou à des travaux préalables à la pose du carrelage.
Travaux optionnels | Tarif |
Dépose carrelage existant | 25 à 30 € le m² |
Ragréage | 10 € le m² |
Plinthes carrelages (en fourniture et pose) | 15 à 30 € le mètre linéaire |
Test humidité du sol | autour de 150 € le test |
Les conseils d’un professionnel
Il n’en reste pas moins que les professionnels peuvent vous mettre en garde pour certains aspects de ces travaux de carrelage. En voici quelques exemples :
- Avant toute chose, la préparation du sol est essentielle pour une pose de carrelage dans de bonnes conditions. Il faut qu’il soit bien plat, sans poussière et sans graisse pour une bonne accroche des carreaux.
Il est possible de poser les carreaux sur un ancien carrelage, mais pas sur un sol plastique ou une moquette, et mieux vaut éviter sur un plancher. - Il est important de bien estimer les besoins d’une pièce, car un réapprovisionnement peut déboucher sur un autre bain de carrelage, dans la même référence, avec des teintes légèrement différentes.
- Il est tout aussi important de penser, dans les besoins en carrelage, à la réserve technique. Cette dernière tient alors compte du risque de casse lors de découpe, de ces découpes avec les pertes que cela entraîne, selon la forme de la pièce et du mode de pose (il y aura plus de pertes dans une pose en diagonale qu’en droit, par exemple). De plus, en cas de problème ultérieur (un carreau qui se fend ou se casse plusieurs mois après la pose), mieux vaut en posséder quelques-uns en réserve.
En fonction de ces divers éléments, la réserve technique se situe entre 5 et 15 %. - Si vous possédez un sol chauffant, il est possible de carreler, en vous assurant que le carrelage entre bien dans ces conditions.
Il faut cependant couper le chauffage 2 jours avant la pose, prévoir une largeur de joint de 3 à 4 mm et utiliser une colle à carreaux et des joints adaptés pour ces conditions. - Le sens de pose du carrelage a son importance, tout comme la teinte des carreaux, selon la pièce à réaliser, selon le principe de pose et la dimension des carreaux (carreaux rectangulaires ou imitation lames). Les carreaux se posent, généralement, en perpendiculaire de la source principale de la lumière. Mais il peut arriver d’avoir des désirs précis.
Pour un couloir, les carreaux se posent dans le sens de la marche ou parallèle au côté le plus grand de cette pièce.
Si on veut donner une impression de longueur à une pièce, le carrelage style lames de parquet se posera en parallèle du grand côté de cette pièce, et inversement.
Pour des modèles carrés, l’impression d’agrandissement se fera par une pose de grands carreaux (60 x 60), en priorité, de couleur claire et en diagonal. A l’inverse, une pièce paraissant trop grande pourra donner une impression plus petite si les carreaux sont plus foncés, et en 30 x 30. - Si un carreau sonne creux et laisse s’infiltrer l’eau, il ne faut pas attendre pour l’enlever, surtout en extérieur. Le risque est que cette infiltration d’eau ne finisse par gagner les carreaux voisins.
Il faut découper les joints, le soulever délicatement, gratter le carreau et son emplacement afin de pouvoir le recharger en colle et le replacer.
Bien sûr, il faudra attendre le séchage avant de marcher à nouveau dessus.
La qualité du carrelage
Bien sûr, lorsque vous aurez choisi le type de carrelage qui vous convient, le choix de la qualité est également un élément essentiel.
Pour confirmer cela, vous pourrez vous appuyer sur les différentes normes en vigueur.
La norme européenne EN ISO 10545-7
Elle permet de déterminer la résistance du carrelage par rapport à l’abrasion et, donc, au trafic, selon 5 classements :
- PEI I : trafic léger, sans piétinement, semelles souples – Salle de bains, chambres
- PEI II : trafic moyen, sans piétinement, chaussures normales – Chambres, salon, séjour
- PEI III : trafic important, piétinement modéré, chaussures normales – Cuisine, entrée, couloir
- PEI IV : fort trafic, piétinement normal, chaussures normales – Magasins, restaurants, bureaux, entrées immeubles
- PEI V : trafic intense, fort piétinement, chaussures normales – Hall de gare, bâtiments publics
La norme UPEC
Elle tient son nom de son classement par rapport à l’usure (U), au poinçonnement des objets et du mobilier (P), à la résistance à l’eau (E) et à sa tenue face aux agents chimiques (C).
Plus le chiffre est élevé et meilleure est la résistance, sachant que les deux premiers sont classés de 2 à 4, l’eau de 1 à 3 et la résistance aux produits chimiques de 0 à 2. Dans certains cas, la présence d’un “s” ou d’un “+” signifie une qualité supérieure à la note.
L’échelle de MOHS
Elle définit des résistances aux rayures selon 4 niveaux qui sont :
- faible résistance pour MOHS de 1 à 4 ;
- résistance correcte pour MOHS 5 et 6 ;
- résistance bonne pour MOHS 7 et 8 ;
- résistance très bonne pour MOHS 9 et 10.
La norme R
Elle s’adresse aux carrelages extérieurs puisqu’elle concerne l’adhérence pour pieds chaussés :
- adhérence normale avec R9 ;
- adhérence bonne avec R10 ;
- adhérence très bonne avec R11 ;
- adhérence excellente avec R12 ou R13.
La norme ABC
Elle concerne, cette fois, les pièces d’eau puisque cette même adhérence est classée pour les pieds nus :
- adhérence bonne en A ;
- adhérence élevée en B ;
- adhérence forte en C.
Vous détenez ainsi tous les critères pour choisir votre carrelage, il vous reste les questions liées à la pose.
FAQ
Je voudrais réaliser un carrelage extérieur et il me reste pas mal de carrelage de ma salle à manger, est-ce que je peux les utiliser ?
Le problème avec le carrelage extérieur est qu’il doit être résistant au gel et à l’humidité, en plus d’être antidérapant. Alors, à moins que le carrelage qu’il vous reste ne possède ces propriétés, vous ne pourrez pas l’utiliser en extérieur.
Je voulais savoir si je devais faire un double encollage pour mon carrelage en 30 x 30.
C’est effectivement la dimension limite à partir de laquelle on peut commencer à penser double encollage. A partir de 40 x 40 et surtout au-delà, c’est même totalement indispensable.
Quelles sont les normes à respecter en priorité ? Je m’y perds tellement il en existe.
Selon ce que vous cherchez, carrelage intérieur ou extérieur, notamment, vous mettrez la priorité sur le piétinement (passage fréquent, peu fréquent, etc.) ou sur le caractère antidérapant et non gélif. Pour une pièce d’eau aussi, le caractère antidérapant sera essentiel.
J’ai déjà des carreaux dans ma pièce de vie, mais ils sont d’un marron très marqué des années 70 et je voudrais refaire le sol. Est-ce que je peux carreler par-dessus ?
Il est tout à fait possible de carreler sur un ancien carrelage, à condition de bien nettoyer le carrelage actuel et d’employer les produits spécifiques, dont une accroche spéciale.
Toutefois, il faut aussi penser à la hauteur supplémentaire qu’induira cette couche supplémentaire de carreaux et de tout ce que cela a pour conséquence, notamment par rapport aux ouvertures de portes et portes-fenêtres, ou par rapport aux plinthes existantes.
Il faut aussi savoir qu’il existe du sur-carrelage moins épais, qui vous permettront de minimiser la surépaisseur, si vous trouvez votre bonheur parmi cette offre. Toutefois, leur prix est souvent supérieur.
Je voudrais carreler sur un plancher existant, est-ce que c’est risqué ?
Le problème est que le bois est une matière vivante qui travaille. Ainsi, selon les conditions, il peut gonfler ou se rétracter. Ce n’est pas recommandé mais pas impossible non plus. Il faut rendre le plancher le plus stable possible en le fixant à l’extrême pour éviter qu’il ne bouge. Il faut le visser et non le clouer. Il faut ensuite une sous-couche parfaitement adaptée à cette matière, votre fournisseur vous renseignera sur ce dont il dispose. Une natte de désolidarisation peut jouer ce rôle. Un joint de dilatation périphérique est à prévoir, ainsi qu’un joint sous la plinthe.
J’ai un carrelage mural à réaliser dans une douche à l’italienne, mais j’ai vu tellement de problèmes d’infiltration que je me demande si c’est une bonne idée et quelle solution est la meilleure pour étanchéifier.
Vous pouvez passer un produit spécifique au rouleau, en premier lieu, qui imperméabilisera votre mur. Il existe des élastomères bitumineux à base aqueuse qui font bien le travail. Une armature type Rinfotex Plus viendra assurer l’imperméabilité des différents angles avant une seconde couche d’élastomère.
L’autre solution est une natte d’étanchéité en polyéthylène souple, recouvert de non tissé, qui évitera que le mur ne s’imprègne d’humidité, en cas de porosité des joints de carrelage.
Je voudrais poser un carrelage extérieur sur plots et je me demandais s’il y avait une épaisseur de carrelage à respecter.
Pour une pose sur plot, il faut se diriger vers un carrelage de type grès cérame et avec une épaisseur d’au moins 18 mm.
Pour coller un carreau, je voulais savoir s’il y avait une hauteur de colle à respecter. Ce qui me donnera aussi une idée de la hauteur que prendront la colle + le carrelage.
Cette hauteur de colle tient compte de la dimension des carreaux et, notamment, de la réalisation d’un double encollage, comme nous en avons parlé sur une autre question.
On peut dire qu’une épaisseur d’environ 3 mm est à respecter pour des carreaux jusqu’à 40 x 40 cm et, qu’au-delà de cette dimension, l’épaisseur passera à 5 mm.
J’ai une demande un peu particulière concernant le carrelage de piscine, si vous pouvez me renseigner sur quel modèle préférer ?
Vous trouverez les meilleures réponses chez les revendeurs ou auprès des artisans venant effectuer cette pose, mais il faut savoir que le carrelage de piscine est choisi parmi les carrelages en céramique, ceux en mosaïque pâte de verre ou les carreaux d’émaux pour un résultat encore plus stylé.
Il y a tellement de possibilités que je me demandais s’il existait des préconisations de modèle de carrelage par pièce, entre les pièces humides et les autres, par exemple.
Effectivement, il existe certaines préférences. Ainsi, on peut énoncer :
- pour une cuisine ou une salle de bains, au niveau du sol, le grès cérame est le plus utilisé ;
- pour un mur de salle de bains, on peut aussi, en plus grès cérame, prévoir du carrelage mural, du grès émaillé, de la mosaïque, de la faïence ou de la pâte de verre ;
- pour une crédence de cuisine, on pensera carrelage mural, mosaïque ou pâte de verre ;
- pour une pièce de jour ou une pièce de nuit, tout est possible ;
- pour une douche, ce sera carrelage mural ou mosaïque ;
- pour une terrasse, ce sera un carrelage spécial extérieur ne craignant pas le gel, antidérapant, et on pourra penser granit, pierre naturelle ou ardoise.
Est-ce qu’on peut, indépendamment, utiliser du carrelage de sol au mur et inversement ?
On peut utiliser du carrelage de sol en mode mural, à condition d’avoir une colle qui lui évitera de glisser, car il risque d’être plus lourd.
Pour utiliser un carreau mural au sol, c’est plus délicat car il est plus fragile et n’est pas prévu pour être piétiné. Si vous le faites, ce sera dans une pièce avec peu de passage et peu de risque. Mais, dans l’ensemble, c’est déconseillé.