La VMC est un système de ventilation pour maison. En renouvelant l’air intérieur, elle assure un meilleur confort de vie, et évite les phénomènes de condensation. Elle se décline selon différents modèles : simple flux, double flux, hygroréglable. Toutes les informations sur le prix et la pose de VMC sont ici!
Prix d’une VMC et de son installation
La VMC ou « ventilation mécanique contrôlée » assure le renouvellement de l’air d’une maison.
Elle se compose d’un moteur, d’un réseau de gaines, d’entrées et de sorties d’air.
Et son coût? Le prix d’une VMC est de 40 à plus de 5 000 €.
Découvrez, dans ce tableau, les prix auxquels vous attendre en fonction du modèle de VMC retenu :
| Modèle de VMC | Prix (€) |
|---|---|
| Simple flux | 40 à 500 € |
| Hygroréglable | 100 à 250 € |
| Autoréglable | 100 à 500 € |
| Double flux | 1 500 à 5 000 € |
| Double flux statique | à partir de 1 500 € |
| Double flux thermodynamique | à partir de 5 000 € |
| VMC gaz | 300 à 600 € |
En plus du coût d’achat de la VMC, vous devrez prévoir des frais d’installation.
| Type de VMC | Coût de l’installation en neuf | Coût de l’installation en rénovation |
| Bouche d’extraction | 100-300€ | 200-400€ |
| Simple flux autoréglable | 300-600€ | 500-700€ |
| Simple flux hygroréglable | 700-1000€ | 900-1500€ |
| Double flux | 1500-2000€ | 2000-4000€ |
Maintenant que vous connaissez leur prix, découvrez les caractéristiques de chaque type de VMC.
Les différents modèles de VMC
Il existe plusieurs modèles de VMC. Il est important de connaître leurs caractéristiques pour faire le bon choix.
La VMC simple flux
La VMC simple flux permet seulement d’expulser l’air vicié des pièces sujettes aux odeurs et à l’humidité comme la cuisine, les wc ou encore la salle de bains.
Les entrées d’air sont de simples bouches en contact direct avec l’extérieur et situées généralement au-dessus des fenêtres. Le bloc moteur est quant à lui généralement placé dans les combles avec tout le réseau de gaines.
Ces entrées d’air se trouvent souvent dans les pièces de vie comme le séjour, la chambre, le salon…
La VMC hygroréglable
Le système hygroréglable régule automatiquement le débit d’air en fonction du taux d’humidité de chaque pièce.
Les entrées et sorties d’air sont constituées d’évents qui « s’ouvrent » ou se « ferment » pour laisser passer plus ou moins d’air.
La VMC autoréglable
Vous pouvez également choisir d’installer une VMC simple flux autoréglable.
Contrairement au modèle hygroréglable, elle assure un débit constant. Elle fait l’objet d’une étude préalable, qui prend en compte le nombre de pièces et d’occupants.
La VMC double flux
La VMC double flux apporte de l’air « neuf » et rejette de l’air « vicié ».
Elle préchauffe l’air entrant, en récupérant la chaleur de l’air sortant. Ainsi, elle limite les pertes de chaleur dans la maison. De manière générale, cet appareil est plus complet mais plus difficile à installer.
La VMC double flux statique
La VMC double flux statique ne consomme pas d’énergie.
L’air pris de l’extérieur passe par un échangeur qui récupère jusqu’à 75 % des calories de l’air sortant.
La VMC double flux thermodynamique
La VMC double flux thermodynamique est couplée à une pompe à chaleur.
Au besoin, elle réchauffe ou refroidit l’air prélevé de l’extérieur.
Cas particulier : la VMC gaz
Il s’agit en réalité d’un modèle qui est adapté pour les chaudières à gaz, d’ancienne génération. Toutefois, son rôle reste le même que dans les versions précédentes, à savoir éliminer l’air pollué.
Dans ce cas plus précisément, la VMC gaz a pour vocation d’éliminer les gaz issus de la combustion. Elle permet aussi de détecter de possibles fuites de gaz.
L’importance de la ventilation mécanique contrôlée
La VMC joue un rôle important. En effet, il est essentiel que l’air d’un logement soit renouvelé et ce, de manière régulière.
Voici les principales fonctions de cet équipement :
- évacuation de l’air intérieur pollué ;
- apport d’un air nouveau et plus sain ;
- évacuation des mauvaises odeurs ;
- évacuation de l’humidité : limite les éventuelles maladies respiratoires en lien mais préserve aussi le bâti ;
- amélioration du confort de vie et l’hygiène.
Dans certaines, pièces, il est préconisé de renouveler entièrement le volume d’air de la pièce et ce, plusieurs fois par jour et même par heure, comme le montre le tableau qui suit:
| Nature de la pièce | Renouvellement de l’air |
| cuisine | 6 à 10 fois / heure |
| WC | 8 à 12 fois / heure |
| salle de bains / buanderie | 10 à 15 fois / heure |
Dans des pièces humides comme la salle de bain, n’hésitez pas à aérer régulièrement. L’installation d’une VMC ne dispense pas d’ouvrir la fenêtre chaque jour pour renouveler l’air intérieur. Si votre salle de bain n’a pas de fenêtre, vous pouvez d’ailleurs coupler la VMC avec un déshumidificateur d’air.
Pour quelle puissance de VMC opter?
Il faut savoir que s’équiper d’une VMC impactera votre facture énergétique car cet appareil consomme de l’énergie.
Il est donc important de bien dimensionner sa VMC afin de limiter les surconsommations notamment ou bien, à l’inverse, d’avoir un appareil sous dimensionné qui ne serait alors pas en capacité de jouer pleinement son rôle.
Le bon dimensionnement permet donc une efficacité optimale de la VMC.
Pour ce faire, il faudra choisir la VMC en fonction de la superficie des pièces mais aussi du nombre de pièces qu’il faut ventiler.
De ce fait, plus cette surface sera grande, plus le volume d’air à renouveler sera important et donc plus la VMC se devra d’être puissante.
Pour calculer le volume d’air d’une pièce, il faut multiplier la longueur de la pièce par sa largeur et sa hauteur.
Ainsi, selon le nombre de pièces du logement et leurs volumes, une VMC doit être en mesure d’extraire les débits minimaux réglementaires suivants:
Toutefois, en fonction de la nature de la VMC (simple ou double flux), les débits préconisés pour une bonne ventilation ne sont pas les mêmes :
Ainsi, la puissance d’une VMC, qu’elle soit simple ou double flux correspond alors à son débit, c’est-à-dire à sa capacité d’évacuer l’air vicié au profit d’un air nouveau plus pur.
Rendement d’une VMC double flux : de quoi s’agit-il ?
Le rendement d’une VMC s’exprime en pourcentage et il renseigne sur la capacité de la VMC à éviter les déperditions thermiques. Plus le rendement est élevé, plus vous faites des économies d’énergie.
On le calcule avec cette formule :
(t1-t3) ÷ (t2-t3) x 100
Sachant que :
- T1 = température d’insufflation
- T2 = température de l’air vicié extrait
- T3 = température de l’air extérieur
Le rendement est une donnée théorique ; pour que votre VMC ait un rendement aussi performant qu’indiqué sur son emballage, il faut que l’isolation de votre logement soit excellente (c’est-à-dire correspondre aux exigences de la RT2012).
Si vous avez une maison neuve et donc bien isolée, tournez-vous de préférence vers une VMC dont le rendement est supérieur à 75%. S’il s’agit d’une pause en rénovation, un rendement inférieur peut suffire.
Les avantages et inconvénients de la VMC
Un système de ventilation mécanique contrôlé bien dimensionné, confère un certain nombre d’avantages non négligeables à un logement. Toutefois, cet équipement dispose aussi de quelques défauts. Voici une liste non exhaustive de ces différents points forts et faibles :
Les avantages:
- renouvellement de l’air
- extraction de l’air pollué (l’air intérieur est généralement plus pollué que l’air de l’extérieur!)
- limite l’humidité et donc d’éventuelles maladies respiratoires qui lui sont liées
- évacue les mauvaises odeurs
Les inconvénients:
- le bruit de fonctionnement pouvant être engendré par l’équipement
- nécessité que l’extraction d’air soit égale à l’insufflation d’air nouveau afin de limiter la sensation de courant d’air
- engendre un coût supplémentaire pour la consommation en énergie nécessaire au bon fonctionnement de la VMC
Après parler de VMC au « sens large » est assez générique, puisqu’il existe un modèle à simple flux et à double flux.
Alors, lequel choisir?
Simple flux ou double flux?
|
Solutions de ventilation |
Avantages |
Inconvénients |
|---|---|---|
|
VMC simple flux |
Moins cher que double flux et installation moins contraignante |
|
|
VMC double flux |
|
Prix
Entretien : remplacement des filtres 1 à 2 fois par an |
En conclusion, le système à simple flux est le plus « simple » et le plus courant. Toutefois, le modèle à double flux est le plus complet.
Et coté installation, comment ça se passe?
La pose d’une vmc consiste à :
- Installer le caisson de la VMC dans les combles perdus ou à l’extérieur du bâtiment, le raccorder au réseau électrique ;
- Équiper la maison d’un réseau de gaines pour l’air entrant et un réseau de gaines pour l’air sortant (cas du modèle double flux).
- Relier ces gaines au groupe ;
- Créer des entrées d’air dans les menuiseries (bas des portes rabotés, au-dessus des fenêtres, …) dans le cas d’un système à simple flux.
La seule différence entre l’installation d’une VMC à simple ou double flux relève des réseaux et systèmes à mettre en plus, pour insuffler l’air dans les pièces.
Il faut noter que l’air capté au sein du logement et donc pollué, doit être évacué en dehors de l’habitation.
Il faut bien veiller à ce que cet air vicié ne puisse pas pénétrer à nouveau dans l’habitat. De ce fait, ce rejet ne pourra se faire au niveau des combles, du garage ou encore du vide sanitaire.
La meilleure solution consiste à installer une sortie directement sur la toiture.
Toutefois, il faudra que cette dernière soit parfaitement étanche et qu’elle soit raccordée à un chapeau spécifique.
Il n’est pas possible que le rejet de la VMC se fasse par des tuiles à douille ni par une chatière si le diamètre de cette dernière est inférieur ou égal à 12.5 cm.
Comment améliorer une ventilation existante ?
Un logement peut disposer d’une ventilation naturelle déjà existante.
Dans ce cas, sachez qu’il est possible, si les conduits en place sont étanches, de mettre directement en place une VMC simple flux.
A contrario, si les conduits de ventilation présents ne sont pas étanches, 2 solutions s’offrent à vous :
- chemiser ou tuber les conduits afin de les étanchéifier correctement pour ensuite installer une VMC simple flux ;
- utiliser les conduits en l’état et mettre en place une ventilation naturelle assistée autoréglable ou bien hygroréglable.
Il est également envisageable, de vouloir passer à un modèle de VMC plus performant et moins énergivore comme une VMC hygroréglable.
Toutefois, il faudra changer l’intégralité du système et non pas seulement les bouches d’extraction.
Selon le modèle d’appareil, les bouches d’entrée d’air pourront être conservées ou non.
L’appel à un professionnel, aussi bien pour ses conseils que pour la pose du système est tout particulièrement recommandé.
Il sera en effet à même de définir le type de VMC le plus adéquat, la puissance de cette dernière mais aussi en effectuer l’installation ; le tout en étant conforme aux normes et réglementations existantes en la matière.
L’entretien d’une VMC
L’entretien d’une VMC est très important car ne pas l’effectuer peut conduire à des déperditions d’énergies, des nuisances sonores et, dans le pire des cas, à une contamination de l’air.
Il faut donc :
- Nettoyer à l’eau et au savon les bouches d’extraction (démontables) ;
- Dépoussiérer les entrées d’air ;
- Remplacer ou nettoyer les filtres de l’échangeur (modèle double flux) ;
- Contrôler le caisson de ventilation.
Dans tous les cas, l’entretien de la VMC doit être soigné car son efficacité en dépend.
Enfin, tous les trois ans, contactez un professionnel de la VMC pour qu’il fasse un bilan complet, à la fois du moteur mais aussi des gaines et des bouches d’entrée et de sortie d’air.
De manière générale, cette prestation se chiffre entre 120 et 150 €.
Les aides disponibles pour l’installation d’une VMC
Il faut savoir que des aides financières peuvent être disponibles pour la mise en place d’une VMC. Pour cela, il est indispensable que la pose soit réalisée par un artisan RGE, Reconnu Garant de l’Environnement.
Lors, vous pourrez alors envisager les aides suivantes :
- une TVA à taux réduit à 5,5 % ;
- les aides de l’ANAH ;
- les primes énergie versées par les fournisseurs d’énergie ;
- Ma Prime Renov’ ;
- le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique.
Toutefois, certains modèles, comme la VMC simple flux hygroréglable, n’ouvrent pas de droit à l’ensemble des aides, notamment la prime énergie ou encore le CITE.
Trouver une entreprise pour réaliser la pose d’une VMC
Vous pouvez confier l’installation d’une VMC à un installateur de VMC. Il saura vous guider dans le choix du produit, et sur son emplacement.
Veillez à ne pas chercher le prix le plus bas car ce système de ventilation est crucial pour vous et votre maison.
Pour terminer, n’oubliez pas de réaliser trois devis par différentes entreprises d’électricité. En évaluant les prix de plusieurs professionnels vous vous garantissez ainsi le meilleur rapport qualité/prix mais aussi un résultat parfait.
