Prix d’un aménagement de combles de 20 m2

Le prix d’aménagement de combles de 20 m² est fonction d’un certain nombre d’éléments. En effet, s’il faut simplement aménager sans autres interventions particulières ou s’il faut aussi prévoir des modifications en charpente ou la création d’une pièce d’eau, la charge financière ne sera alors plus la même. Découvrez les différents postes de dépense dans ce guide !

amenagement-combles

Quel prix pour l’aménagement de 20 m² de combles ?

Pour commencer, un aménagement de comble de de 20 m2 coûte entre ~20 000 et 30 000 euros lorsqu’il implique des travaux de rehausse de plafond, et entre 8000 et 12 000 euros, lorsqu’il n’engage pas de travaux de toiture.

Pour vous donner un aperçu plus complet, voici les fourchettes de prix d’aménagement de combles de 20 m². 

Ces indications vont vous aider à réaliser un pré-chiffrage de votre projet, une estimation qui sera complétée et affinée par les devis obtenus auprès d’artisans qualifiés. 

Les postes de dépense

Prix unitaire (fourni posé)

Prix pour 20 m² (fourni posé)

l’accès aux combles

trémie

800 à 4 000 €

escalier

900 à 20 700 €

le plancher

OSB

145 € par m²

2 900 €

les ouvertures

en toiture ou sur le pignon

250 à 10 000 €

l’isolation

par l’intérieur

20 à 80 € par m²

400 à 1 600 €

par l’extérieur

80 à 200 € par m²

1 600 à 4 000 €

le plancher

25 à 50 € par m²

500 à 1 000 €

le cloisonnement

cloisons fixes

12 à 80 € par m²

selon projet

cloisons mobiles

60 à 2 000 € (hors pose)

portes

150 à 3 250 €

les revêtements

au sol

20 à 130 € par m²

400 à 2 600 €

au mur

20 à 60 € par m²

400 à 1 200 €

au plafond

autour de 25 € par m²

autour de 500 €

les autres travaux

rehausse (comprenant la dépose toiture, la rehausse des murs, la repose toiture)

1 500 à 2 000 € par m²

30 000 à 40 000 €

modification de pente

modification de charpente

1 500 à 2 000 € par m²

selon projet

l’électricité

80 à 100 € par m²

1 600 à 2 000 €

la plomberie

30 à 110 € par m²

selon projet

L’accès aux combles aménagés

Pour permettre un accès à vos combles aménagés, il faudra, selon les cas, créer un nouvel escalier. Pour ce faire, il sera indispensable, alors d’ouvrir une trémie et d’installer un escalier adapté.

La trémie

Comme vous pourrez le voir plus en détail sur Trémie d’escalier : comment faire? A quel prix?, la trémie est une ouverture réalisée dans le plancher supérieur afin de permettre la mise en place d’un escalier et, ainsi, autoriser une bonne circulation entre les différents niveaux du logement.

En amont, il sera nécessaire d’étudier les lieux et leur configuration afin de choisir l’emplacement le plus approprié pour cet accès.

Ensuite, pour déterminer la taille de la trémie, il faudra réaliser un schéma de la structure à venir. La hauteur sous plafond et le besoin d’un escalier gain de place ou non seront des éléments à prendre en compte. De même, il faudra considérer la hauteur de marche. Une fois ces éléments en main, les dimensions de la trémie peuvent être calculées.

Pour la longueur, il faudra prendre un minimum de 1.80 m. Cela pourra être plus selon la longueur d’emmarchement. Au final, la trémie devra permettre de gravir, debout, l’intégralité des marches, sans avoir à se baisser.

Pour la largeur, il suffit de considérer la largeur de l’escalier à venir et de lui ajouter quelques centimètres pour permettre la pose de l’habillage de la trémie et du placo.

L’escalier

Concernant l’escalier, il existe un très vaste panel de possibilités, que ce soit pour les matériaux ou les formes.

Côté matériaux, il sera possible d’opter pour le bois, le métal, le verre ou encore le béton. Pour ce qui est de la forme, l’escalier pourra être droit, tournant ou encore en colimaçon.

Le choix sera fonction des attentes en termes d’esthétisme mais aussi des contraintes d’aménagement. En effet, tous les escaliers ne pourront pas être placés selon les mêmes conditions. Par exemple, dans une pièce assez basse de plafond, pour ne pas avoir une pente trop raide, et donc un escalier potentiellement dangereux, le quart-tournant sera plus conseillé que le droit.

Mais le budget alloué sera aussi un critère important puisque de l’escalier en pin à celui en chêne massif, le coût ne sera clairement pas le même.

Le plancher

Si les combles n’ont jamais été aménagés, il sera souvent nécessaire de travailler sur le plancher.

Si un plancher existe, il faudra peut-être simplement lui offrir un bon nettoyage et, si besoin, quelques réparations mineures. Mais, si ce plancher se révèle trop faible pour accueillir les futurs espaces, il sera alors indispensable de le renforcer, voire de le remplacer. Ce cas de figure se présente généralement lorsqu’une pièce d’eau est prévue à l’étage car elle embarque des équipements et des revêtements assez lourds. Notez que, pour le renforcer, l’ajout de pannes sera suffisant.

Par contre, s’il n’existe pas, il faudra créer un plancher qui pourra, ensuite, recevoir un revêtement. Le plus souvent, c’est le plancher OSB qui est utilisé. Simple à mettre en œuvre, il apporte une solution en parfaite adéquation avec un aménagement.

Les ouvertures

S’il n’en possède pas encore, comme c’est souvent le cas, l’étage à aménager devra être doté d’ouvertures afin de permettre une bonne entrée de lumière naturelle d’une part et une aération suffisante d’autre part.

La création d’ouverture sur le toit

Différentes solutions sont possibles avec notamment :

  • les velux : c’est la version la plus courante et la plus simple à installer, elle se décline en différentes dimensions et matériaux.
  • les chiens assis : ils demandent des travaux plus conséquents puisqu’il va être nécessaire de créer une charpente et une couverture dédiées.
  • les verrières de toit : offrant un apport considérable en lumière, elles donnent une impression d’espaces plus grands et se révèlent aussi très valorisantes pour la maison.

Quel que soit votre choix, une intervention sera nécessaire sur la charpente et la couverture afin de créer ces ouvertures.

La création d’ouverture en pignon

Lorsque cette ouverture est prévue en pignon, il peut alors s’agir d’une simple fenêtre ou d’une porte-fenêtre donnant sur un balcon.

Dans ce cas, il faudra en passer par l’ouverture du mur porteur, ce qui implique des travaux plus lourds tels que décrit dans Ouverture d’un mur porteur: comment faire? A quel prix?

Ensuite, la pose de l’ouverture se réalise comme sur tout autre façade de la maison, à savoir en applique, en feuillure ou en tunnel.

L’isolation

Bien entendu, l’aménagement des combles devra aussi faire l’objet d’une réflexion en termes d’isolation.

L’isolation de la toiture

Si, lors de vos travaux, des interventions lourdes sont prévues sur la toiture, il sera alors possible d’envisager une isolation par l’extérieur. Le cas échéant, une isolation par l’intérieur sera préférable.

Quelle que soit la solution retenue, l’objectif reste d’isoler les nouveaux espaces du froid, bien sûr, mais aussi de la chaleur. 

Isolation des combles par l’intérieur

Isolation des combles par l’extérieur

Lorsque le travail est réalisé par l’intérieur, l’isolant est placé entre les chevrons, c’est-à-dire depuis les combles.

Cet isolant est ensuite maintenu et protégé par un faux plafond qui assure, en même temps, l’habillage des futurs espaces habitables.

L’isolation par l’extérieur, ou sarking, propose une excellente capacité d’isolation des combles et permet de ne perdre aucun centimètre carré de surface habitable.

Dans ce cas de figure, l’isolant est placé entre la charpente et la couverture de la maison.

Cependant, pour mener à bien ce type de travaux, il faut en passer par la dépose totale de la couverture. Dès lors, en rénovation, cette technique n’est généralement utilisée que s’il faut, isolation ou non, effectuer cette dépose car cette dépose est, à elle seule, un poste de dépense très élevé.

Pour réaliser cette isolation de la toiture, il sera possible d’en passer par divers matériaux isolants tels que :

  • la laine de verre : performant, cet isolant est fabriqué avec des filaments de verre ;
  • la laine de roche : moins sujette au tassement que la précédente et offrant également plus d’inertie, cet isolant à base de roche volcanique est tout aussi performant ;
  • la laine de bois : totalement naturel, cet isolant est très performant et écologique ;
  • le polystyrène : extrudé ou expansé, cet isolant de synthèse est conçu sur base de billes et propose un bon rendement ;
  • le polyuréthane : en panneau ou en mousse, cet isolant de synthèse est l’un des meilleurs en termes de performances.

L’isolation du plancher

Le plancher intermédiaire peut lui aussi faire l’objet de travaux d’isolation. 

Une isolation thermique sera indispensable, notamment si l’espace se trouve au-dessus d’un local non chauffé comme un garage ou un local technique (chaufferie ou autre).

Une isolation phonique pourra également être souhaitée pour plus de confort.

En termes de techniques, il est possible d’opter soit pour une mise en place de l’isolant par le dessous du plancher (et donc au niveau du plafond inférieur), soit par le dessus du plancher (via la mise en œuvre d’une chape flottante recouvrant l’isolant).

Les planchers d’un comble aménagé ayant vocation à recevoir de la circulation, il faudra opter pour des panneaux semi-rigides, voire rigides en présence de planchers lourds.

Le cloisonnement

Un aménagement de combles sous-entend généralement la création de différents espaces.  

La séparation des différents espaces

La mise en place de cloisons pourra permettre de délimiter les espaces créés, et il existe un grand nombre de possibilités en la matière.

Selon les besoins, il sera notamment possible d’opter pour des cloisons fixes ou mobiles. En effet, un vaste espace composé d’un bureau et d’une chambre pourrait se transformer en chambre plus chambre d’ami grâce à l’apport d’une simple cloison mobile. Mais vous pouvez aussi souhaiter que cette séparation soit immuable, en vous tournant alors vers une cloison fixe.

De la même manière, pour un espace parental, vous pourriez avoir envie de séparations plus designs avec des cloisons transparentes pour laisser passer la lumière ou opaques, pour masquer les rangements ou pour plus d’intimité.

Les solutions sont alors multiples avec :

  • les cloisons fixes :
    • en placo ;
    • en béton cellulaire ;
    • en carreau de plâtre ;
    • alvéolaires ;
    • en briques de verre.
  • les cloisons mobiles :
    • en verre ;
    • japonaises ;
    • paravents ;
    • coulissantes…

Les portes

Et le cloisonnement, notamment lorsqu’il est question de cloisons fixes, requiert la mise en place de portes afin de permettre à la fois la circulation entre les différents espaces et le respect de l’intimité des occupants.

Battantes, coulissantes ou à galandage, les options sont, là encore, variées.

Les revêtements

Lors de l’aménagement des combles, les revêtements permettent d’assurer de belles finitions au sein des différents espaces. Ils seront d’ailleurs choisis selon les goûts et les budgets, mais aussi selon le type d’espace créé. 

Les revêtements de sol 

Pour le sol, le panel de choix est très large :

Revêtements

Destination

parquet bois

chambre d’adulte, bureau

carrelage

pièce d’eau : WC, salle de bains ou de douche

moquette

chambre, salle de jeu

lino

salon, chambre, salle de jeu, bureau, pièce d’eau

Les revêtements de mur

De la même manière que pour les sols, les revêtements muraux se déclinent en un certain nombre de variantes :

Revêtements

Destination

peinture et enduit

salon, chambre, salle de jeu, bureau, pièce d’eau

papier-peints

salon, chambre, salle de jeu, bureau

pièce d’eau (si papier-peint spécifique)

lambris

salon, chambre, salle de jeu, bureau

pièce d’eau (si lambris PVC)

faïence

pièce d’eau : WC, salle de bains ou de douche

Les revêtements de plafond

Pour le plafond, ce sera le plus souvent de la peinture, voire du lambris.

Autres travaux

Lors d’un aménagement de combles, un certain nombre de travaux peuvent être engagés. Parmi eux, ceux portant sur la charpente et la toiture, voire la plomberie, seront optionnels tandis que ceux embarquant l’électricité et le chauffage seront généralement indispensables.

Les travaux en toiture et charpente

Lors d’un aménagement des combles, il arrive que la toiture ne soit pas tout à fait assez haute ou que la charpente gêne en certain endroit.

Ainsi, de la rehausse de toit à la modification de pente ou de charpente, certains travaux relativement lourds peuvent être à prévoir.

N’hésitez pas à consulter Aménagement des combles : comment modifier une charpente traditionnelle? afin d’en savoir plus. 

Les travaux d’électricité

Pour une utilisation confortable de l’étage, ce dernier devra être alimenté correctement en électricité, que ce soit pour les points lumineux ou pour les prises de courant à répartir au sein des différents espaces.

En présence de chauffage électrique, il faudra également prévoir les raccordements nécessaires aux émetteurs.

Les travaux de plomberie

Ces travaux seront indispensables si l’étage comprend un point d’eau, une salle de bains ou un WC. Dès lors, il faudra à la fois prévoir les alimentations en eau (froide et/ou chaude selon les besoins) et les évacuations des eaux usées.

Mais ces travaux de plomberie peuvent également être en lien avec le chauffage lorsque le logement est doté d’un système de chauffage central. Le réseau doit alors être étendu à tout l’étage pour alimenter les différents émetteurs.

Les démarches

Si les travaux simples réalisés au sein d’un logement, sans intervention en façade ou en toiture ne requièrent pas de démarche particulière, il faudra par contre étudier un peu plus la question dans le cadre d’un aménagement de combles.

En effet, selon les cas, il faudra en passer soit par une déclaration préalable de travaux soit par une demande de permis de construire.

Par exemple, pour ajouter une fenêtre de toit, la déclaration de travaux sera nécessaire. Elle pourra suffire également pour votre aménagement de combles puisqu’il n’excède pas les 20 m² autorisés (voire 40 selon la présence ou non d’un PLU). 

Par contre, si ces 20 m² supplémentaires portent la surface totale habitable du logement à plus de 150 m², le permis de construire deviendra indispensable, de même que l’intervention d’un architecte.

Ce permis sera également demandé pour des modifications de pente ou des rehausses de toit.

Attention, selon votre secteur d’implantation, les demandes de modification de l’aspect extérieur peuvent faire l’objet d’une validation préalable des Bâtiments de France.

Les aides

Enfin, si les travaux d’aménagement de combles, à proprement parler, ne vous ouvrent pas de droit aux aides, si ce n’est à un taux de TVA intermédiaire de 10 % au lieu des 20 % habituels, vous pouvez tout de même prétendre à quelques subventions si vous en profitez pour revoir les postes d’isolation.

En effet, l’Etat prévoit un certain nombre de dispositifs afin d’encourager les foyers à réduire leur dépense énergétique. Ainsi, parmi les aides auxquelles vous pourriez prétendre se trouvent :

  • un taux de TVA réduit de 5.5 % sur les travaux directement en lien avec les améliorations énergétiques
  • MaPrimRénov’
  • les Certificats d’Économies d’Énergie
  • l’éco prêt à taux 0 %

Ces aides peuvent, pour certaines, être conditionnées et les travaux seront à confier à des professionnels Reconnus Garants de l’Environnement.

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